Inventario museale e non delle uniformi italiane dal 1797 al 1814

http://www.hermann-historica.de/db2_de/onl...istoriques.html
9. November 2011
Los Nr.5060
Habit réalisé en drap blanc,
la trame assez grossière du drap reste du type affecté à la troupe. Collet, revers, et pattes de parements en drap vert clair (ayant viré au brun-jaune), le tout passepoilé de blanc, retroussis de basques et poches simulées en long en drap vert clair (de même nuance que le précédent). Attentes d'épaulettes en tresse plate de même nuance. Les retroussis de basques sont concus en cadis. Les parements en botte, sont en drap blanc passepoilé de vert. De vraies poches sont disposées en travers, à l'intérieur des basques. La doublure interne (corps et manches) est constituée de toile écrue au tissage très fruste. L'uniforme ferme sur le devant à l'aide d'une série de crochets et d'agrafes métalliques, partant du sommet du col. L'habit possède tous ses boutons, d'un modèle plat bordé d'un grènetis, ils sont réalisés en cuivre, et estampés de l'Aigle Impériale couronnée sur ses foudres, sur le poitrail on distingue l'étoile timbrée du "N" surmontée de la couronne des rois lombards (dans sa forme dite "à peigne", ce modèle est celui attribué habituellement aux unités de la Garde Royale Italienne de 1805 à 1814). Les ornements de retroussis sont constitués de grenades brodées en fil d'or sur drap écarlate, la qualité est identique aux modèles destinés aux officiers. L'uniforme est présenté avec sa paire d'épaulettes correspondant à la fonction de sous-officier, le corps est constitué d'un large galon "cul de dé" écarlate bordé de part et d'autre d'un galon en fil d'or, l'extrémité est terminée par une double tournante en bouillons et petites franges de fil d'or, la partie inférieure est constituée de franges en laine écarlate, la doublure reprend la même texture fruste et la même couleur que celle de l'uniforme. L'uniforme est en bon état, il a subi quelques infimes réparations actuelles et quelques réparations d'usage de l'époque, quelques boutons montrent des traces d'usure d'usage. Les épaulettes amènent les mêmes commentaires.
Cet ensemble est de la plus grande rareté, peut-être le seul exemplaire connu à ce jour pour la troupe et les sous-officiers, seul un modèle d'officier subalterne est conservé au Museo del Risorgimento de la ville de Bologne en Italie.